Envie d’authenticité et d’échange avec les habitants? Où se rendre et pour qui??
Avant de partir à l’aventure, on préfère vous prévenir, une nuit chez l’habitant ne peut pas satisfaire tous les voyageurs.
La plupart des familles péruviennes que vous rencontrerez lors de votre séjour dans les petits villages sont des pêcheurs, des bergers ou des agriculteurs. Ils vivent dans des zones isolées et ne parlent pas votre langue. Un séjour chez eux suppose un faible niveau de confort ainsi qu’une probable appréhension au moment de passer à table. Il est possible que vos hôtes vous invitent à manger le petit animal (oh mon dieu, cela ressemble étrangement à Frisby, le cochon d’inde des enfants!!) qui, deux heures auparavant, gambadait joyeusement dans la pièce principale de la maison. Sans doute que la copieuse portion de bouillie insipide faite à base de céréales vous surprendra également. Elle fait partie du repas quotidien des familles péruvienne modestes et c’est un honneur pour eux de partager ce moment avec vous.
Quant aux adeptes de la grasse matinée, n’oubliez pas les villageois se lève très tôt (environ 5h ou 6h du matin, afin de partir travailler sur leur terre ou en mer).
De même, une mission pipi plutôt périlleuse en pleine nuit et autres réjouissances pourront pimenter votre séjour ou au contraire vous décevoir. Certaines personnes nous ont confié qu’elles regrettaient d’avoir choisis l’option du logement chez l’habitant. Manque de confort, problèmes récurrents de communication, fossé culturel important, etc.
Nous vous conseillons de bien réfléchir aux conditions d’hébergement avant de vous lancer. Une mauvaise nuit de sommeil ou une petite tourista pour les plus « fragiles » peuvent ruiner votre séjour. Pas top si on se lance dans un trek en montagne ou que l’on décide d’aller observer la faune et la flore en pleine Amazonie.
Toujours aussi motivé?
Si vous tenez à sentir le vrai Pérou tout en ayant accès à un niveau de confort minimum, nous vous conseillons de rendre visite aux habitants des petits villages de la presqu’île de Capachica, sur les rives du Lac Titicaca par exemple. Ils sont habitués à la venue des touristes et seront ravis de vous offrir l’hospitalité. Selon nous, le mieux est encore de se rendre dans les villages et de sympathiser avec les habitants à votre arrivée. Des petites bricoles achetées chez vous avant votre départ les comblera de joie et vous permettront de ne pas sentir cette gêne qui s’empare de vous lorsque 30 minots vous assaillent avec leur maman et vous demandent de leur acheter leurs pièces d’artisanat pour financer un projet d’école ou d’hôpital.
Un nombre croissant d’associations met en place des projets de développement social et écologique de façon à ce que les familles péruviennes bénéficient des retombées économiques engendrées par le tourisme. En retour, le voyageur découvre le savoir des communautés sur la pêche, les plantes médicinales, la gastronomie, etc. Le réseau de tourisme rural du pays prend forme petit à petit. Informez-vous auprès de ces associations. Les plus connues sont ……..
Petite mise en garde:
On ne veut pas vous effrayer mais il est préférable de faire attention lorsque vous prendrez la décision de dormir chez un habitant qui vous invite chez lui. Evitez de débarquer dans les petits villages la nuit tombée, c’est-à-dire après 18h00 / 18h30. Ne vous fiez pas aux personnes qui vous offrent d’emblée l’hospitalité de façon gratuite. La gentillesse est souvent présente mais garder en tête le fait que le tourisme est une source de revenus non négligeable pour les communautés et qu’il est devenu tout à fait normal que les villageois tirent profit de ce phénomène plutôt percu comme une « invasion ». Méfiez-vous également si l’on vous demande avec insistance d’où vous venez. Pensez toujours à repérer un endroit sûr où aller en cas de problème. Les surprises peuvent être désagréables et ils vaut mieux les éviter.
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